Dans les zones de guerre, les violences sexuelles sont utilisées comme armes de domination et de terreur. En République démocratique du Congo, au Nigeria ou en Ukraine, des dizaines de milliers de personnes – majoritairement des femmes – en subissent chaque année les conséquences physiques, psychologiques et sociales. Pour y répondre, Bibliothèques Sans Frontières met l’innovation au service des survivant·es : déploiement de bibliothèques, outils numériques accessibles hors ligne, et désormais, développement d’un assistant d’intelligence artificielle destiné à renforcer la prévention et la lutte contre ces violences.
Depuis plusieurs années, BSF met en place des bibliothèques et des solutions numériques pour accompagner les femmes touchées par les violences sexuelles en temps de conflit et soutenir leur reconstruction.
En Ukraine, des espaces réservés aux femmes ont vu le jour dans des centres d’aide aux survivantes, favorisant leur bien-être et leur réinsertion. Au Nigeria, une application innovante – Backup, développée par notre partenaire We Are Not Weapons of War – est accessible depuis cet automne via nos Ideas Cube, pour permettre aux victimes de documenter des preuves, de s’informer sur leurs droits et d’obtenir un soutien psychosocial, même sans connexion Internet. En République Démocratique du Congo, nous avons accompagné des médiateur·ices à la Maison Dorcas de la Fondation Panzi, où femmes et enfants victimes de violences trouvent refuge. Là, une bibliothèque de plus de mille ouvrages soutient des activités éducatives, psychosociales et de réinsertion.
« Nous avons fait de l’accès à l’information un levier essentiel dans la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits. Ces outils permettent aux survivantes de se reconstruire, mais aussi aux communautés de s’armer contre ces crimes en comprenant mieux leurs enjeux et leurs impacts. » Léa Kor Fresnais, cheffe de projet chez BSF.




